- From: Claude Chaunier <clauchau@libertysurf.fr>
- Date: Sun, 5 Aug 2001 14:22:30 +0200
- To: <w3c-translators-fr@w3.org>
J.J.SOLARI: > Ce sont des abbréviations utilisées courramment dans les textes de tradition > anglo-saxonne. Pour une traduction, je pense avec Eric qu'il faille préférer les > abbréviations de la tradition française, que l'usage a consacré. Soyons lucides, vous voyez bien qu'on se pose la question. Ça suggère déjà qu'abréger "par exemple" n'est pas courant dans un texte normalement constitué, même technique, surtout au fil du texte (dans un tableau ou dans mes notes personnelles je ne dis pas non). J'ai dû lire un millier d'article de science. Comme vous le savez "e.g." et "i.e." coulent de source en anglais, du moins pour le lecteur technique. Leur usage est non seulement répandu, mais ils se lisent comme des conjonctions. On n'y voit pas vraiment d'abréviation et ils me semblent même un peu plus longs à lire que deux syllabes, parce qu'épeler est un peu lourd pour le lecteur. Un peu comme "P.S." dans une lettre, qui a pris une valeur en soi, dans les deux langues, et qui peut se lire tel quel. Bref, je traduirais "e.g." par "ex." ou "p.ex." seulement pour respecter une forte contrainte de concision ressentie dans le texte anglais, genre longue liste. Contrainte que je ne vois pas présente ici. Sinon l'équivalent naturel dans une phrase fluide et ses parenthèses est "par exemple". Même chose avec l'abréviation de "c'est-à-dire". On croirait lire un document administratif si vous ne l'écrivez pas simplement tel quel. > D'après un ouvrage intitulé "Manuel de typographie française élémentaire, d'Yves > PERROUSEAUX", l'usage est le suivant : > > exemple > ex. > par exemple > p.ex. Oui, quand on veut les abréger, mais parle-t-il du contexte où il est normal de vouloir les abréger? Claude
Received on Sunday, 5 August 2001 10:24:24 UTC